mercredi 30 septembre 2009

Paul se confie à Elegy!


Malheureusement, j’avais raison. Les lecteurs qui me suivent savent de quoi je parle. Je viens de lire l’interview de Paul dans le nouvel Elegy (n°61).
Voici donc un petit résumé :

Paul y précise que l’année sabbatique qu’ils ont prise, chacun décidant de ne rien faire, de voyager ou comme Richard de faire un disque, était plus que nécessaire : pour Reise, Reise et Rosenrot, le groupe avait été forcé de composer et enregistrer en petits groupes pour éviter les conflits. Recommencer à travailler tous ensemble « était extrêmement difficile au début car chacun avait une personnalité et un style encore plus affirmé qu’auparavant… Cette fois, nous avons choisi de composer avec ces frictions, les transformer pour faire quelque chose de créatif. » (bla-bla-bla – non, le plus important, c’est ça :)
Le journaliste a l’idée judicieuse de demander à Paul ce qu’il a fait de son année sabbatique. A ma surprise, Paul l’en remercie chaleureusement (car c’était le seul journaliste qui lui posait cette question de la journée !) et il lui avoue ceci : « D’un seul coup, je me suis retrouvé face au néant, tout s’arrêtait. C’était vraiment dur. Bien sûr, la décision de prendre une année sabbatique était unanime, mais j’avoue en avoir beaucoup souffert. J’ai fait une dépression et je me revois en train de parcourir Berlin à la recherche d’une certaine gaieté. » Paul précise qu’il doit beaucoup à sa femme d’avoir eu l’idée de voyager en famille en Californie (on comprend mieux pourquoi il voulait enregistrer là-bas !) et Hawaï, ainsi qu’à Oli qui lui a fait découvrir la planche à voile, qu’il ne quitte plus.
A part ça, rien de nouveau, à part que selon Paul, le titre de l’album semble anodin, que c’est voulu, mais attention aux apparences. « Nous sommes connus pour être provocants et c’est une nouvelle fois le cas. Par exemple, imagine la photo d’une explosion atomique avec le titre de l’album noté en dessous ? Vois-tu où je veux en venir ?… Nous préférons les choses plus réfléchies avec des significations à plusieurs niveaux. »
(Mon petit doigt me dit que je n’ai pas tort de substituer le mot ‘Liebe’ à ‘Sex’ par exemple… mais passons !)
Paul enfin signale en plaisantant que le côté sombre de Lifad est « un cadeau bonus pour les fans » car ce n’était pas leur intention ; il compare Rosenrot à l’éducation d’un enfant qui ne suivrait pas la route que ses parents lui destinaient ; et il précise qu’il n’était pas étonné que la tournée soit sold-out si vite (le journaliste dit « en quelques heures », mais bon, c’est un peu poussé, là !)

Petite anecdote : Paul demande à la fin de l’interview les 3 chansons préférées du journaliste car le groupe « réalis[e] un petit sondage » (haha !) et dans la rubrique du Crobard Rammstein et leurs éditions « digi-pack collector » sont caricaturés avec peu de finesse mais beaucoup de justesse !(j’en ris encore !)

1 commentaire:

  1. he j'ai lis ca en cours de gym ce matin sur mon touch.. mdr.. quelle hasard, la dépression de Paul !!!

    RépondreSupprimer

Ich verstehe nicht - 15

  Chapitre XV – Un moulin à paroles               Dès le lendemain de son arrivée, je regrettai d’avoir accepté la compagnie de Paul. ...