jeudi 24 décembre 2009

Berlin - concert du 19 - et mes mésaventures

Berlin – 19-12-2009

Après avoir posé bagages au Generator Hotel puis fait un peu de tourisme le 17 et le 18, c’est parti pour l’attente devant le Velodrom : il est 11h30 du matin, il fait -15°C. Et il n’y a qu’une petite vingtaine de personnes présentes.
On se réchauffe tant bien que mal à coup de thé et chocolat chaud – il y a la piscine pas loin où on utilise les toilettes à volonté surtout parce qu’elles sont chauffées. Bizarrement, à Paris, j’étais venue peu avant 8h30 mais l’attente m’a paru plus courte – les températures, ça jouent beaucoup !
Mon amie Belge, mon amie du Vénézuéla et moi, on sympathise direct avec deux Suédois mignons et deux filles des Pays-Bas, et très vite, c’est concours de chant à l’aide des iPods de chacun. ITDW s’impose jusqu’à être chantée juste avant l’ouverture des portes, à 18h30 pile cette fois (ce ne fut pas le cas le 18, à ce que j’ai vu).
Fouille approximative, problème pour lire les codes barres à l’entrée, résultat : moi qui étais parmi les 10 premiers à passer, je dois courir comme une malade pour rattraper mon retard. Des tas d’escaliers – on descend, on court, on monte, on remonte, on court – le Velodrom est un véritable labyrinthe aux issues très mal indiquées, mais je finis par me poster là où je voulais, exactement là où j’étais à Paris : premier rang, côté gauche, pile devant le micro de Paul.

Mes amies me rejoignent quelques minutes après – étant la plus petite et ayant sprinté comme une malade, j’avais pris plus d’avance qu’elle. Les mecs de la sécu sont peu commodes et nous interdisent de poser nos sacs et manteaux sur la barrière ou derrière donc ils finissent par terre sur mes pieds. [Je pense d’ailleurs que c’est pour cela que la fosse bougeait peu à Berlin, comparé aux shows français : même si la salle plus petite (une seule rangée de gradins, avec des gens debout au fond) et un public très allemand doivent y jouer beaucoup aussi.]

Combichrist arrivent vers 20h30 – concert plus court (5 chansons seulement, dont ma préférée Get your body beat) mais plus énergique qu’à Paris le 8 : Andy était en forme, a balancé une grosse caisse à Joe, qui a jeté une baguette dans ma direction (la baguette est désormais dans une valise à Francfort où mon amie du Vénézuéla, qui joue de la batterie, attendait son vol hier). Pas grand-chose à dire si ce n’est que les Allemands n’accrochent pas à CC – et que Joe avait l’air déçu par la « marchandise » quand il est venu faire son petit tour devant les barrières pendant Rammstein). Mais bon, j’ai ma photo avec lui quand même (durement gagnée car je ne suis visiblement pas son type).

Rammstein maintenant ! (oui, je sais, ça commence à être long !)
L’entrée sous les fous rires de Paul, destinés à un ingénieur ou un assistant sûrement. Richard aussi y met du cœur et sera aussi enthousiaste qu’à Anvers, où il dansait presque. A Berlin, il ira jusqu’à taper dans la main de Paul et Ollie – et même monter sur le bateau pour Haifisch – moment mémorable, même si le voyage a été tumultueux et plutôt court : les fans, qui lui font des misères, sont décidément bien coquins avec Richard, qui a l’air soulagé de revenir poser les pieds sur scène. C’est sûr : son expérience à St Petersbourg et celle-ci ne le convaincront pas de recommencer !
Paul : purement et simplement adorable. C’est vraiment DER BESTE sur scène : il a souvent fait des signes aux fans, dont moi et mes amies, puisque Sasha (Vén.) n’arrêtait pas de lui faire « You rock ! » par signes, auxquels Paul a répondu par les deux doigts levés bien mythiques chez les headbangers et une tête du genre à dire « Ouais, je sais ! ». J’ai aussi eu l’impression que sur Waidmanns Heil, Paul m’a reconnue : il m’a tout simplement pointée du doigt en souriant. Je mets ça sur le compte de mon tatouage atypique ! ^^
Till et Flake fidèles à eux-mêmes : leur duo est délirant, Flake allant imiter Till quand il se tape la cuisse, ébouriffant les cheveux du colosse avant de le pousser sur ITDW, toujours aussi synchro sur Weisses Fleisch. Bref ! Parfaits. (Même si Flake toussait beaucoup quand il jouait dans son coin.)
Grosse déception par contre sur Schneider qui, en comparaison, semblait totalement distant.
Ollie aussi au début, mais s’est vite rattrapé quand il a décidé, vers le 1er rappel je crois, à cramer sa basse verte sur une cheminée de fond de scène. Paul, situé devant, n’a rien remarqué d’où sa tête sceptique face à nos fous rires et nos encouragements.

Excellente impression pour les changements niveau décor et lumières : les ventilos de chaque côté de scène sont l’occasion d’une autre facétie de Paul, prêt à tout pour faire rire : il s’est posté devant pendant FiP, où il a gigoté le postérieur ou fait semblant de surfer (au choix suivant les points de vue) jusqu’à se retrouver avec les cheveux ébouriffés, laissant entrevoir sa calvitie décidément trop précoce. Une scène donc plus éclairée aussi, ce qui réjouira tous ceux qui avaient critiqué le show avant, même si l’effet de surprise sur Wiener Blut (à « Aus ! » à la fin du premier couplet) ne fonctionne pas car l’obscurité n’est plus totale, et les lasers moins visibles. Par contre, le rideau qui tombe sur FiP rend beaucoup mieux puisque le changement de décor est tout de suite plus flagrant.
A noter aussi le maquillage d’Ollie : du rouge sous les yeux en plus, ce qui bizarrement lui donne un côté encore plus extraterrestre !
Un Till qui fait semblant de chanter les chœurs de Rammlied pour montrer la lumière dans sa bouche et qui mime les paroles des nouvelles chansons – je me souviens surtout du moment où, sur Haifisch, il se poste à côté de Paul pour chanter « Wir halten uns den Arm » et Paul, toujours aussi comique, se redresse et regarde Till de biais avec une tête du genre « Mais je le connais pas ce type ! »
D’ailleurs, je suis sûre d’avoir vu Till sourire lorsqu’il chantait Keine Lust du côté gauche – j’ai pris l’habitude de faire les mêmes mimiques (même pour le fameux « onanieren ») mais est-ce la raison ? aucune idée ! Till a toujours l’air trop concentré pour voir le public de toute façon.
ITDW d’abord chantée avec les fausses paroles, mais face à un public préparé, Till abandonne et nous balance le second couplet non censuré, pour le plus grand plaisir de la foule – je pense que c’est le moment le plus fort de la soirée avec deux-trois autres chansons. Il faut croire que la remarque de Schneider dans le dernier Metal Hammer allemand, reprise par Richard dans le nouveau Rock One hors série, explique bien tout ça : que peuvent faire Rammstein si le public veut ITDW, chantent la chanson dans la file d’attente, la reprennent en chœur en concert ? Rien ! Et c’est tant mieux comme ça (FUCK URSULA !)

Derniers détails pour la fin : Joe Letz est venu prendre Paul en video avec Ollie s’amusant à poser à côté avant de filmer le public et prendre en photo quelques fans (inutiles de préciser lesquelles – le féminin rend les choses évidentes). Ma copine mannequin à temps partiel l’a tout de même envoyé balader (le look Joker n’est pas son genre – ou Joe n’avait pas 5 pass backstage à disposition – au choix !), et la trentenaire en gothique sexy derrière nous n’a visiblement pas compris ce que Joe et Danny (le bras droit de Finger) lui proposaient. Je tiens aussi à signaler que Joe qui part à la pêche pendant Engel n’était visiblement pas du goût de Paul, qui avait complètement perdu son sourire après avoir joué les acteurs comiques pour la vidéo perso de Joe.
Richard est bien évidemment à nouveau passé taper des mains au premier rang – unique mouvement de foule de la soirée, et cette fois, c’est les deux mains moites de Richard que j’ai touchées (non, je n’ai pas léché cette fois non plus ! haha)

Fin du concert : la nostalgie me prend, et les mecs de la sécu nous disent de dégager. Je pars direct m’acheter une boisson car je veux mon gobelet Pussy ! (Il est d’ailleurs toujours dans ma valise perdue à Francfort ! FUCK LUFTHANSA !) Et puis, il faut le dire: le froid puis la chaleur des flammes: je crève de soif ! Mes amies et moi, on fait le tour de tous les stands – elles se prennent des T-Shirts; je demande où je peux échanger mon billet format PDF pour le vrai (qui a la couverture de l’album dessus, avec le titre doré) mais on me dit de contacter Pilgrim.
Passage à la pizzeria vers minuit, puis longues discussions à l’hôtel. Le lendemain, Tine (Belg.) rentre au pays, Sasha et moi restons encore un jour. Le soir du 20, on fait le tour du Velodrom et résistons à la tentation d’acheter un autre billet à la sauvette – plus de 100€ même en attendant jusqu’à 19h ouverture des portes – trop pour nous.
Le lendemain, la neige me bloquera à Francfort pour une après-midi et une nuit supplémentaire. Ma valise ? Toujours pas retrouvée.

Je suis heureuse d’avoir vu ce deuxième concert car il était mémorable – malgré tous les imprévus, et le sentiment de tristesse qui s’abat quand l’outro Ohne Dich retentit.

C’est certain que je veux les revoir en 2010 mais Birmingham n’est plus pour moi. Peut-être Bilbao ?Après tout, j’ai naturellement écrit « deuxième concert » - pas « second » ! ;)

samedi 12 décembre 2009

Paris Bercy - 8 décembre 2009 - Rammstein

Comme vous l’attendiez tous (mouahaha !), voici ma review !

Je tiens à préciser que je ne vais pas vous sortir un pâté décryptant chaque chanson dans les moindres détails – même moi, ça me ferait chier ! Je vais donc tout simplement classer mes impressions en trois parties (comme dans une dissert’, ouaaaaiiiis !) : 1 ambiance générale, concert dans son ensemble ; 2 les petits détails ; 3 les extras.

1.
Il faut l’avouer, c’est mon premier concert rammsteinien – la comparaison, je ne peux pas la faire, à part avec les DVDs, qui n’ont strictement rien à voir. D’autant plus qu’à venir vers 8h30 du matin me poster dans la file de la fosse, derrière deux ou trois tentes et une trentaine de personnes vite devenues une cinquantaine plus tard, m’a amenée à me retrouver quand même au premier rang (j’ai couru plus vite que la vieille qui avait essayé de nous gruger moi, Lindefrau, Zerfetzen et ses amies, niark ! niark !), en face de Paulo – bref ! exactement là où je voulais – ce qui donne un point de vue unique par rapport aux gradins ou les caméras : lacunaire, mouvementé mais ‘organique’.
Il est clair que le concert m’a paru court, mais j’ai parfois le sentiment que c’était parce que je connaissais les effets et la setlist presque par cœur. Ça gâche l’effet de surprise, même si j’ai aussi l’impression d’avoir ainsi pu faire plus attention aux détails qui m’auraient très certainement échappés. Le décor du fond très indus révélé après FiP, Till bousillant son tourne-disques sur Wiener Blut, ou massacrant son micro émasculé de ses quelques godemichets (je me demande où ils sont passés…), l’espèce de bise entre Richard et Paul lors d’une des premières chansons, conclue par un Richard hilare et un Paul sceptique, Paul qui s’amuse à désaccorder la basse d’Ollie (j’ai même une photo, mais un souci avec mon ordi qui m’empêche de poster mes fichiers ou des les envoyer – je vais régler ça), ou encore l’erreur de Till sur Waidmanns Heil, que j’ai tout de suite repérée avec Paul (qui a secoué la tête du genre : « Non mais fais pas attention » - d’ailleurs, je confirme l’impression de Pierrick : Paul avait l’air d’abord étonné puis heureux de voir qu’on connaissait les paroles par cœur devant)… Bref ! connaître un concert par cœur avant de le voir, ça a ses avantages et ses inconvénients. Mais pour un show filmé, pour lequel le groupe semblait être ultra sérieux (Paul au début surtout), pouvoir reconnaître la chanson direct et la chanter aussi fort que possible (ma voix est toujours un peu enrouée), est selon moi un must !
Après avoir vu les videos d’ArNeT, qui était en gradins et que j’ai rencontré dans le train au retour (j’avais toujours le bracelet rose très Pussy donné à ceux qui ont accédé à la première partie de la fosse, qui permet donc d’être facilement repérable, haha !), j’en conclus que le pouce levé de l’ingénieuse du son qui passait devant les enceintes n’était pas fortuit : on peut être fier de nous ! héhé ! Nous sommes « incrrroyables » comme dirait Till. En même temps, c’était limite prévu : les caméras étaient passées dans la file d’attente déjà ! ça sentait le DVD potentiel à plein nez ! Et ce ne sont pas les quelques bonhommes accrochés à leurs caméras à l’entrée du Bercy qui m’ont contredite.
J’ai eu un doute sur FiP par contre car je sentais l’ambiance un peu calme, à mon goût – mais bon, devant, on ne calcule pas. Peut-être que c’était différent le 9 ?
Bizarrement, je m’attendais à une fosse bien plus invivable aussi. Il faut croire que l’idée de l’avoir partagée en deux fut le coup de génie pour éviter des mouvements de foules ingérables. Bon, deux mecs me sont passé par-dessus la tête ; j’ai dû m’écarter pour laisser passer une fille aux allures stone, le regard presque vitreux tellement en état de choc ; la pétasse à ma gauche empêchait les gens au deuxième rang de s’accrocher à la barrière (alors que je préférais de loin qu’ils s’accrochent plutôt qu’ils nous écrasent !) tout ça parce que Mademoiselle avait « besoin d’espace » ; j’ai une côte qui me fait mal, des bleus sur les genoux, mais peu importe ! Paul m’a souri !

2.
Schneider m’a paru distant, plus encore que sur les videos des précédents concerts. Ollie aussi, mais je mets ça sur le compte de son caractère timide – même s’il aurait pu être plus réceptif aux « O-LI ! O-LI ! » que criaient certains (je sais qui maintenant !). Même quand Paul lui a fait le coup de dérégler sa basse, il s’est contenté de sourire gentiment, sans plus. Till était très pro ; ses mimiques sont chorégraphiées ; ça y est, on peut dire que la tournée est bien installée dans le routine que Till apprécie mais qui fait soupirer Flake. Flake est d’ailleurs délirant avec son look cuirasses et manteau de cuir, le truc sur sa tête et les lunettes combinées au fard blanc sur son visage lui donnant un air cadavérique, auquel je préfère quand même le look disco-funk ! Richard nous a fait l’honneur de passer toucher les mains – à une vitesse folle, alors qu’il y avait des estrades en pierre juste devant, mais pas assez vite pour m’empêcher de frôler son épaule transpirante (non, je n’ai pas lécher ma main ensuite – mouahaha !)
Ma préférée du concert reste ITDW, évidemment, même si Haifisch n’est vraiment pas loin derrière. ITDW a pourtant eu un petit souci lors de l’effet (seulement 2 explosions au lieu de trois – oui, je chipote un peu !) mais les mimiques de Till (déjà vues mais tout de même géniales de revoir : à savoir le coup du « Je lui ai fait sa fête » en glissant sa main sous son cou en signe de mise à mort) restent historiques. Si je devais citer la troisième qui m’a le plus marquée, c’est Links, que je n’aime pas, mais qui est décidément bien cadrée pour le live. Celle que j’ai déjà oubliée : Bückstabü, nulle en studio, nulle en live. Wiener Blut se rattrape par la mise en scène, avec les poupées qui ont explosé cette fois, laissant les cheveux de Till récupérer les morceaux de poupées tandis que Paul s’était réfugié sur son estrade.
Du Hast est bel et bien tronquée volontairement par le groupe au niveau du break où le public est censé chanté juste avant l’arbalète : on répète tout simplement « Du…du hast…du hast mich » et on oublie le reste. Ça se voyait à la tête résignée de Till qui faisait signe de continuer dans la lancée sans se préoccuper des paroles d’origine.
Pour revenir au look du groupe, j’avoue que les manches collées aux bras de Richou ou le filet sur la tête de Till, qu’on ne voit pas, mais qui donne l’illusion qu’il a tellement transpiré que ses cheveux sont restés collés sur sa tête, ça ne le fait pas. La veste d’Ollie, elle est pourrie ! A choisir, je préfère le look « rockeur de 15 ans » de Paul – bien plus sympa, même si on voyait la raie de ses fesses quand il se baissait !
Et pour finir, Richard et ses muscles…eh bien…bon okay, c’est vrai qu’à un mètre vite fait, comme ça, okay, ils ont l’air impressionnants, mouais. Mais bon, j’ai préféré mitrailler Paulo quand même ! nah !

3.
Combichrist en live, c’est pas mal. Bon, je regrette l’ordre des chansons : ils ont fini par What the fuck is wrong with you puis Blut Royal, alors que j’aurais préféré Get your body beat en final : je la trouve plus entraînante que les autres, plus sympa pour finir en beauté. Le public n’était pas réactif de mon côté – et à la tête d’Andy vers la fin du concert de Rammstein (vers le 1er rappel, si je me souviens bien), il n’avait pas l’air satisfait du tout.
Dans la file d’attente, j’ai pu faire la connaissance de deux « lourdingues » qui comptaient les « meuh », dont un a offert de me protéger dans la fosse mais qui est vite parti en arrière à Rammlied. Dommage, il était sympa et m’a épelé son nom de famille pour que je le retrouve sur Facebook, l’ennui c’est que j’ai une très mauvaise mémoire donc, Nicolas Van-quelque-chose, copain de Julien et d’un autre, dont j’ai aussi la sœur en photo, mais qui ne sont pas inscrits sur le fofo, si vous lisez ces lignes, n’hésitez à vous manifester ! De même pour Louis, collégien bien sympathique même s’il m’a appelée Madame lorsque je suis arrivée dans la file d’attente (j’ai failli avalé mon petit déjeuner de travers !) et qui nous a accompagnées moi et Lindefrau au bar où ils passaient le DVD Live aus Berlin – une pause qui requinque bien et fait monter la pression vers 15h, surtout quand Seemann passait…
Contente d’avoir pu retrouver Sonnen à la fin, avec Shoto, son frère et Fibz la chanceuse – ainsi qu’une autre dont j’ai oublié le pseudo, et puis aussi la « Chloé qui dessine » (encore oublié le pseudo) – bref ! c’est sympa de m’avoir reconnue « grâce à mon tatouage » (j’aurais au moins découvert un aspect utile à ce tattoo !)
Et last but not least, coucou spécial à ArNeT, Toulousain croisé dans le train retour et avec qui les 5 heures et demi de TGV ont passé bien plus vite que prévu !

Sur ce, mon pâté est bien assez gavant, alors je vous dis :
J-7 avant Berlin…

samedi 5 décembre 2009

Glaub mir - translation - part 2

Her tongue around mine is like an electroshock. The spark that results slithers straight into my bowels, where it remains just a little while before it goes and wakes my sex back into motion. Myalis allows me no way out: her knee settles between my thighs, her hands pin my shoulders against the couch. After losing control of my tongue, I can see my hands exploring the burning, slender waist of the girl who, in order to make all my scruples vanish, just whispered into my ear:
“Believe me: I am not a virgin.”
Her remark makes me realize that she is only fourteen, she is even younger than Marie-Louise, I’d better, no, I must curb her enthusiasm before it’s too late – but it is already too late: Amaryllis’s phantom comes back into my arms – still elusive – who slips out of my hands – still passionate, and with the same authority when she rides me – still delicate too… so I take her gently and lay her down on my couch under my body crackling with desire for her.
Deep down, my conscience screams I should stop, but I can’t – I do not see the fourteen-year-old girl anymore – I see her mother resurrected, who appeared specially for me to redeem my sins, my doubts too. I do not see the woman with whom I had dared imagine experiencing a mad passion for one night, one night in my miserable existence devoid of any emotion that makes hearts flutter. I see only the corpse who haunts my nightmares and comes back to me in an enchanted dream, almost too exquisite to be true. I do not see how much Myalis’s hands are smaller, her skin softer, her flesh so firm. Yes, I’m losing my mind. I completely lose my mind when she comes loudly, clasping my penis in her vagina so tightly that it gets intoxicated with these unpredictable contractions, deliciously uncontrollable. I know that I am rushing headlong into a volcano with every jerk. I know that my remorse will trigger not only the shame of a coward but also the disgust of the pervert one. I know, I know all that. But my body did not give a damn!
When I ejaculate, my eyes close, my mind is dying, and my body hugs the tiny creature who is scratching my ribs. The ecstasy that seizes me is such that I even forget my name – I forget everything – everything that makes me a man.


„Sie will es und so ist es fein
So war es und so wird es immer sein
Sie will es und so ist es Brauch
Was sie will bekommt sie auch“


***

“Wake up.”
When I opened my eyes, I saw her bending over me to grab her jacket.
“That’s an hour drive to Schwerin airport, right?”
“Er…ja…yes, why?”
“There are only two and a half hours left before takeoff,” she said, putting away her jacket in her luggage.
“Oh, crap!”
She stepped aside to let me get dressed, I rushed to take my keys, we drove as fast as possible to the airport. When she showed her ID card to the hostess, I had not realised what had happened yet. I still had the evanescent taste of our fiery flirtation in my mind like a dream I’d rather forget. And in front of the security gates, I didn’t want at all to decide whether my unforgivable act was real or not.
She turned towards me one last time, she gave me a half-smile, and then she exclaimed:
“I think we won’t meet again!”

***

Amaryllis’s petal. This is all that you are when I look at the scratches that you left on my shivering skin. And I weep.
Tears of shame –
And tears of hate.
I became a beast for you to forget.
I forgot the man who I should have remained.

This is only fiction. I do not pretend to describe similarities with the personality of real people.
I dedicate this short story to Till Lindemann, who will certainly forgive me.

Ich verstehe nicht - 15

  Chapitre XV – Un moulin à paroles               Dès le lendemain de son arrivée, je regrettai d’avoir accepté la compagnie de Paul. ...