Merci, thanks, danke, gracias, spasiba, xie xie!...

On ne le fait pas assez, de remercier ses lecteurs, alors je le fais avec un article écrit tout exprès! :P
Niveau news, toujours la même rangaine: je rattrape mon retard avec mon mémoire, qui se passe plutôt bien, même si je dois me taper des linguistes assez incompréhensibles au passage; mon truc prend meilleure forme lentement; avec un peu de chance, je peux atteindre la note que ma directrice de recherches veut que j'aie à tout prix (18/20 donc) puisque l'auteur que j'ai choisi est délicat et mon projet "intelligent et original", dixit ma prof (le tout maintenant, c'est de bien rédiger mes idées! LOL).
J'ai aussi le sujet de mes deux dernier dossiers, et ils m'arrangent bien: celui sur la littérature est proche d'une de mes parties du mémoire, donc le travail pour l'un sert pour l'autre; celui sur la stylistique porte sur la chanson de Placebo "Haemoglobin", aux interprétations diverses et variées (donc c'est du plaisir avant d'être du travail!)

A propos d'IVN (Ich verstehe nicht) maintenant: j'ai commencé la lettre-réponse de Till (ben oui! c'est ça le prochain chapitre, comme vous l'attendiez tous!), mais je bloque sérieusement sur un truc. Vous vous souvenez du poème éparpillé dans les chapitres II et III? Eh bien, je m'essaye à un truc avec ça. Difficile de vous expliquer en quelques mots, mais c'est en rapport avec le titre de la fiction: l'incompréhension. Comme dans "Vertrau mir...ich vergebe dir", où je déclinais le thème du pardon sous toutes les sauces, là, j'ai envie d'explorer l'incompréhension entre personnages, mais aussi l'incompréhension envers soi-même, ou plutôt: l'impossibilité de se comprendre, de se "saisir", qui est l'une des raisons principales qui me poussent à écrire de la poésie.

Vous voyez le topo maintenant? Till... poésie... Oui, voilà, vous avez compris!

Bon, je dis pas tout quand même, sinon c'est pas drôle! :P

Sinon, je vous copy/paste quelques unes de mes réponses aux commentaires du chapitre précédent, car elles peuvent aussi répondre à des questions que vous vous posiez peut-être:
@ Djianna


“Proximité distante”, c’est exactement ça que je voulais faire! ^^ J’ai vu par les autres commentaires qu’on trouvait qu’Adélaïde se confiait beaucoup, peut-être trop puisque Till et elle se connaissent à peine, mais au fond, il y a pas mal de choses qu’elle occulte. C’est pour cela que le chapitre suivant, la réponse de Till, tarde un peu.

Pas juste à cause de moi, qui ai du mal à l’écrire – mais aussi à cause de Till lui-même (il dira dans sa réponse qu’il a mis du temps pour lui répondre ; or, le temps est précieux dans cette fiction).

Mais je me rends compte que je te dévoile des secrets ! ^^ Ouh lala !

XD



@ Dero
Eh bien oui, ce salaud de Taylor père est le nouveau méchant de l’histoire : comme je m’essaye au polar, il faut toujours un méchant ! Et là, c’est quand Till croit avoir éliminé le violeur que plus méchant que lui débarque !

@ Moon : C’est justement l’un des aspects desquels je veux me dissocier par rapport à Vertrau mir : la fascination de Paul envers Amaryllis/Gabrielle conduit à leur perte aux deux – c’est parce que Paul se trompe sur son compte, la croit plus forte qu’elle ne l’est qu’elle en finit meurtrie, détruite à la fin. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’Amy a deux noms, et que Paul adopte le deuxième sans se poser de question (alors que Till hésitait entre les deux), c’est-à-dire le « faux » prénom, ou plutôt celui qu’elle s’est donné pour être plus forte. Mais un nom ne rend plus fort qu’on ne l’est.
Dans IVN, je ne dis pas que je vais tout faire pour éviter l’histoire d’amour entre Till et Adélaïde (toutes les histoires parlent plus ou moins d’amour, sous des formes différentes), mais Till n’aura pas du tout le même comportement qu’il a, ou que Paul a, dans Vertrau mir.

@ Morgenstern
C'est vrai qu’Adélaïde se confit un peu trop dans sa lettre peut-être – ça me gênait un peu de tout mettre d’un coup – mais en même temps, je voulais créer une confusion chez Till, pas faire une série de lettres où elle lui dévoilerait tout morceaux par morceaux (même si j’ai une correspondance monstrueuse, les romans épistolaires, c’est pas mon truc : je les trouve tellement…je sais pas, un peu « faux » d’une certaine manière). Donc, là, une seule lettre que Till n’a plus qu’à « encaisser » comme un grand. ^^
Ça me permet aussi d’aller plus vite dans l’histoire, parce que là, on est toujours un peu à l’introduction : les « événements intéressants » n’ont pas encore débuté.
Et les longues introductions, c’est d’un ennui ! ^^


Et je vous laisse sur de la bonne musique: Serj Tankian, Saving Us (version "classique").