dimanche 21 février 2010

Die Jahreszeiten

Weil ich den Frühling vermiss
Bin ich kalt und geklemmt im Winter
Weil du allein im Herbst bist
Willst du zurück in den Sommer

Du sagst, dass ich zu früh im Sommer war
Um Früchte mich gekümmert, ganz ermüdet
Dass die Zeit zügellos für mich war
Dass ich hasse die Schnee, die mir flüstert:

„Weil du den Frühling vermisst
Bist du kalt und geklemmt im Winter...“

Du hast den Sommer nicht erlebt
Weil deine Früchte verfault sind
Es auf deinem Bauch Narben gibt
Die wie die Rinde des Baums sind

„...Weil ich allein im Herbst bin
Will ich zurück in den Sommer“

In deinen Augen sehe ich das Frühjahr
Unter meiner Hand suchst du die Sommerhitze
Aber verloren ist mein dürres Laub, und schandbar
Bist du, wenn deine Jugendzeit flitzet

Weil ich den Frühling vermiss
Bin ich kalt und geklemmt im Winter
Weil du allein im Herbst bist
Willst du zurück in den Sommer

Unvereinbar miteinander seh’n wir aus
Ohne Ziel, ohne Zeit, aber mit Bitterkeit
Wir gehören den sterblichen Jahreszeiten
Und erinnern uns, dass wir werden bald raus

Weil ich den Frühling vermiss
Bin ich kalt und geklemmt im Winter
Weil du allein im Herbst bist
Willst du zurück in den Sommer

Weil ich in den Frühling verliebte
Will ich dich in meinem Winter frieren
Kein Regen soll deine Haut trockenlegen
Der schwitzenden Sonne werd’ ich nicht vergeben

„Weil du kannst einen Frucht mir geben
Will ich dich in meinen Herbst tragen
Mit weichem Laub dich decken
Keine Blume wird dir mehr sagen:

‚Weil du den Frühling vermisst
Bist du kalt und geklemmt im Winter’

In mir fließt ein warmer Saft
Ich bin kein brennender Sarg“
Und ich will diesen Saft einfrieren
Um ihn später wiederzuprobieren

„Aber ich bleibe immer im Herbst
Erwarte einen Sommer von dir...

Wir beide wollen eine vergangene Zeit
Leider nicht die selbe
Da liegt das unstrittige Leid
Unser Unterschied

Wenn du den Wind des Frühlings willst
Gefüllt mit Sorglosigkeit
Will ich den Sommer mit Ungeduld
Zur Verantwortung bereit

Du willst keinen Frucht mir geben
So bleib kalt und geklemmt im Winter
Bin eine Blume mit Narben im Gesicht
Also gehe ich dich nicht hinter

Weil du den Frühling vermisst
Bist du kalt und geklemmt im Winter
Weil ich allein im Herbst bin
Will ich zurück in den Sommer“

Traduction poétique:

Les Saisons

Parce que du printemps je rêve
En hiver suis-je coincé, gelé
Puisque l’automne seule te laisse
Tu veux retourner en été

Tu dis que l’été arriva trop tôt pour moi
Je m’occupai de fruits, en fus vite éreinté
Que le temps suivit sa course effrénée
Que je hais cette neige dont j’entends la voix :

« Parce que du printemps tu rêves
En hiver es-tu coincé, gelé… »

A l’été tu n’assistas pas
Car tes fruits à tes pieds pourrissent
Sur ton ventre des cicatrices
Qui sont comme l’écorce de l’arbre

« …Puisque l’automne seule me laisse
Je veux retourner en été »

Dans tes yeux le printemps transparaît
Sous ma main cherches-tu la chaleur estivale
Mais perdues sont mes feuilles mortes, et tu es
Honteuse quand ta jeunesse s’en va

Parce que du printemps je rêve
En hiver suis-je coincé, gelé
Puisque l’automne seule te laisse
Tu veux retourner en été

Nous avons en effet l’air incompatibles
Pleins d’amertume, sans objectif ni envie
Nous appartenons aux saisons qui meurent
Et nous nous rappelons que viendra notre heure

Parce que du printemps je rêve
En hiver suis-je coincé, gelé
Puisque l’automne seule te laisse
Tu veux retourner en été

Puisque je suis tombé amoureux du printemps
Je veux dans mon hiver te geler, garder
Aucune pluie ne doit ta peau assécher
Je ne pardonnerai pas le soleil transpirant

« Parce que tu peux me donner un fruit
Je veux dans mon automne te porter
De feuilles douces enfin te couvrir
Aucune fleur ne va plus te raconter :

‘Parce que du printemps tu rêves
En hiver es-tu coincé, gelé’

Une sève chaude coule en moi
Un cercueil brûlant je ne suis pas »
Cette sève je veux la congeler
Pour à nouveau plus tard y goûter.

« Mais toujours en automne je reste
En attendant de toi un été

Nous voulons tous les deux une époque passée
Mais pas la même
Voilà l’incontestable souffrance
Notre différence

Quand tu désires le vent printanier
Plein d’insouciance
Je désire l’été avec impatience
Prête aux responsabilités

Tu ne veux pas me donner un fruit
Alors gèle-toi en hiver, restes-y coincé
Je suis une fleur défigurée
Mais en aucun cas une tromperie

Parce que du printemps tu rêves
En hiver es-tu coincé, gelé
Puisque l’automne seule me laisse
Je veux retourner en été »

2 commentaires:

  1. Le poème fait très rammsteinnien. Je sais pas si tu t'es inspirée de Till pour l'écrire, mais ca fait une très belle pastiche de son style! Ca me donne l'impression d'un genre d'histoire amoureuse malsaine, quand l'un est là pour l'autre, l'autre n'est pas là.. je sais pas si c'est clair XD
    Ah et par pastiche de style, je parle pas necessairement du style en tant que tel, mais plus les sujets. Beaucoup de trucs liés à la nature, une relation amoureuse malsaine... ^^

    bon je te fais un petit coucou de mon nouveau blog, j'en ai eu marre de skyrock! je termine ma deuxième fic sur sky et ensuite, blogspot!

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  2. Bah comme tu m'as dit pour ton roman (que j'ai fini d'ailleurs, je sais pas si t'as vu mon mail) prends ton temps!

    J'ai quelques traductions du Messer de faites, je crois que je vais les mettres sur mon blog... mais bon, je sais pas trop, parce que c'est excessivement difficile à traduire par moments!

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